Scorpius Malefoy Apprenti prédateur
Messages : 114 Date d'inscription : 28/07/2012 Age : 27
| Sujet: Ce n'était peut-être qu'une illusion... Lun 30 Juil - 9:46 | |
| ~ Je ne sais pas sur combien de chapitre va s'étendre cette fiction. Je ne sais même pas quel est le but ultime de cette fiction. Avant de me lire, vous devez savoir que je ne garanti en aucun cas l'aboutissement de cette aventure. J'écris quand je suis inspiré, et quand mes doigts pianotent tout seuls sur le clavier. Comme maintenant. A 2h47 du matin je vous écris cette préface en mousse pour vous avertir que vous suivez cette "fiction" à vos risques et périls... ~ PROLOGUE Un éclair déchira le ciel sombre, en cette nuit de novembre. La tempête s'abattait sur tout le Wiltshire, sans qu'aucune commune ne soit épargnée. La violence des vents obligeaient les arbres à se coucher sous les trombes d'eau qui tombaient des cieux. Et sous la pluie, je courrais. Je courrais sans relâche. Je courrais jusqu'à n'en plus sentir mes jambes. Je courrais, mais je ne su vers qui j'allais, ou qui je fuyais. Je savais juste que je devais avancer, attiré par un point invisible au loin. Attiré, comme un trombone à son aimant. Ma chemise me collait à la peau, mes chaussettes regorgeaient d'eau. Le froid me glaçait l'âme, et je devinais que les détraqueurs planaient au dessus de mon être sans pour autant, et pour une raison inconnue, venir me donner ce baiser ultime et mortel. Ces créatures obscures qui ne se nourrissaient que des pensées les plus heureuses pour ne laisser que les plus malheureuses. Et pourtant, dans ce ténébreux paysage, je la revoyais encore, courant à mes côtés, sillonnant les bois, apparaissant parfois à de courts instants. Son rire résonnait à mes oreilles, comme un million de tintements de cristaux. Et cela me suffit pour me faire sourire, et accélérer la cadence. Je sus pourquoi je courrais à présent. Je fuyais. Je fuyais ce temps qui dévorait mon existence, je fuyais les secondes qui s'écoulaient bien trop rapidement. Je fuyais le temps, pour pouvoir rester éternellement aux côtés de cette fille. Une fille si furtive, qui apparaissait toujours au moment où il s'y attendait le moins, toujours dans sa robe blanche, légère. Toujours si proche et si lointaine en même temps. J'avais l'impression de la connaître depuis toujours, et en même temps, je n'avais encore jamais vu son visage... « Tu ne m'attraperas pas », murmurait-elle en un souffle espiègle, parfaitement audible cependant. J'en oubliais ma course. J'en oubliais ma fuite. J'en oubliais cet horizon qui m'attirait comme depuis toujours. J'en oubliais la tempête. J'en oubliais les détraqueurs. Elle m'avait lancé un défi, et tout ce que je pouvais faire, c'était de l'accomplir. Je ralentissais, laissais inconsciemment le temps se rapprocher dangereusement. Et naturellement, je la cherchais du regard ; cette étoile au milieu des ténèbres, cette étincelle au milieu des arbres. Sa voix, son rire. Elle. C’était brusquement tout ce qui m’importait… Entre les arbres, par-dessus les buissons, malgré les branches qui m’écorchaient la peau, je la suivais. Je refusais de la laisser m’échapper encore une fois… Elle se faisait proche, tellement proche… Plus j’avançais, plus je sentais la distance entre nos deux corps se réduire. Et plus je me disais que le voile se lèverait ce soir. Elle était juste devant moi, mais il faisait bien trop sombre pour que je distingue quoi que ce soit d’elle, mis à part sa silhouette, si fine, et pourtant bien élancée. J’avançais ma main vers ce qui semblait être son épaule, plein d’espoir, d’assurance… Et au moment même où ma peau toucha la sienne, on me tira par les jambes, si rapidement et sèchement que je tombai face contre terre. Le bruit d’une horloge sonnant minuit retentit dans la forêt, faisant s’envoler ces oiseaux de nuit. Le temps. Le temps m’avait rattrapé, comme chaque soir. On me trainait dans la boue, malgré mes protestations, malgré que je me sois accroché à toutes les feuilles, les racines, les rochers. Je griffais la terre, alors que cette créature semblait m’entrainer si vite dans le cœur même de la forêt. Et dans un dernier cri de terreur, je me sentais tomber dans un gouffre sans fond… ~ J'attends vos réactions pour poster le premier chapitre ! Tout en sachant que cette fois, ce sera du récit à la troisième personne. Connaissant d'avance mon fil conducteur, je trouve ça bien plus simple, et puis, pour tout vous dire, j'ai beaucoup de mal avec la première personne, je me suis testée on va dire sur le prologue ! Si vous comprenez pas encore ce qui se passe... Attendez de lire la suite, ça s'éclaircira (normalement. omg j'ai l'impression de faire de la pub. encore ><.) J'espère que vous avez aimé, en tous cas, merci beaucoup d'avoir lu ! ~ | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Ce n'était peut-être qu'une illusion... Lun 30 Juil - 10:06 | |
| Je retiendrais de ce prologue ceci: "mes chaussettes regorgeaient d'eau" Je me répète, j'aime, c'est très bien écris, on se croirait vraiment dans la tête de - Spoiler:
t'as cru?, je ne spoil pas !
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Câline Lovegood Créature imposante
Messages : 1697 Date d'inscription : 26/06/2012 Age : 27 Localisation : Why would I tell you I'm behind you ? Oops, too late ;)
| Sujet: Re: Ce n'était peut-être qu'une illusion... Mer 22 Aoû - 22:57 | |
| J'adore !! Ne nous remercies pas d'avoir lu, c'est à nous de te remercier d'avoir partagé quelque chose d'aussi génial !! Donc merciiii ! Au fait, pour la partie "Si vous ne comprenez pas ce qui ce passe...", est-ce un rêve ? J'attends la suite avec impatience !! | |
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| Sujet: Re: Ce n'était peut-être qu'une illusion... | |
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