Postez vos plus beaux poèmes ♥

Voilà donc à minuit et quelques avec Even et Jill on a décidé de faire, subitement, des poèmes x) Jill en a fait un improvisé dans la CB pas mal du tout d'ailleurs ! Et Even et moi même nous en avons composé dans notre coin x)

Je vous propose donc, comme dit dans le titre, de poster vous aussi vos plus beaux poèmes, improvisés ou préparés !

J'ouvre donc ce sujet avec le mien... Un poème pour la Lily Luna Potter qui hante Scorpius. Oui ils ont un passé tous les deux et parfois ça me manque, mais bon, c'est une autre histoire que je vous raconterai peut-être.

Y'a pas de titre... Pour ma Lily, c'est tout.
Ecoutez Skinny Love de Birdy en même temps !

Elle avait 17 ans, elle s'appelait Lily.
Elle avait 17 ans, elle était si jolie...
Mon coeur pour elle n'a jamais cessé de battre,
Malgré la colère de nos parents
Qui chaque jour passé ne faisait que s'accroitre.

Elle n'était pas si grande, elle n'était pas si p'tite.
Elle n'était pas si frêle, elle n'était pas si solide.
Et ses grands yeux émeraudes ne faisaient que
Voir la plus belle partie de notre âme
Cachée sous les grands airs du miséricordeux.

Ingénue elle disait ne pas aimer notre ère,
Elle disait ne pas aimer être prisonnière.
Elle disait qu'elle avait peur, mais de qui, de quoi ?
Elle disait qu'elle voulait s'envoler,
Et ne plus être rattrapée par l'autrefois.

Elle me faisait rêver, comme aucune autre avant.
Elle me prenait la main, et me menait au vent.
Et moi je la suivais, riant, insouciant.
Je me laissais guider au bord du lac,
De ce lac où elle me murmurait doucement...

Ces mots perdus à jamais dans le cours du temps,
Ces mots tellement chers à mon coeur maintenant,
Murmurés avecque tant de grâce, de douceur.
Un "je t'aime" emporté dans les courants.
Et pourtant nous savions tous deux que c'était l'heure.

Elle avait 17 ans, elle aimait les oiseaux.
Elle avait 17 ans, elle jouait avec les eaux.
La foudre avait frappé, l'éclair avait jailli.
Un beau soir d'été, la guerre éclatée,
Une inattention, et un débrit de nulle part soudain surgit.

Elle avait 17 ans, elle était bien trop jeune.
Elle avait 17 ans, elle portait sa jupe marine.
Etant sans coeur, la mort ne s'en souciait guère.
Ce soir, elle n'emporta pas une, mais deux
Vies liées l'une à l'autre par un serment stellaire.

Dans l’arbre là haut,
Un oiseau chante, il est tout près,
La magie s’opère avec les clapotis de l’eau.
Tu soupires, tout est prêt.
Le vent fait voler tes cheveux,
Et alors que la brise caresse ton visage,
Les larmes perlent à tes yeux,
Mais elles ne sont que passage,
La lumière ne tarde jamais.
L’aube pointe le bout de son nez,
Le regard plein d’espoir, tu observes, mais
N’avais –tu pas simplement rêvé ?
Les secondes passent.
Les dents serrées, les poings fermés,
Ton cœur lentement trépasse.
Tu fermes les yeux, tu es blessée.
Le soleil monte dans le ciel, mais tu restes là.
Debout, sous le grand chêne.
L’oiseau s’est tu, s’imprégnant de ton aura,
Il regarde le ciel, et se libère de ses chaines,
Il s’envole, là haut dans le ciel,
Et, avec le vent,
Emporte avec lui tout l’artificiel.
Maintenant, tu sais. Tes souvenirs ne sont qu’effervescents,
Et, avec la rivière, s’éloignent, te plongeant dans l’ignorance,
D’un souvenir rêver qui maintenant laisse sa place à l’absence.



Scorp' : Je kiffe ! Mais c'est trop triste T.T
... On ne sait quasi rien de Scorp et Lily mais j'avoue que les voir ensemble m'a toujours parut presque... évident xD Je sais pas pourquoi. L'interdit sûrement. En tout cas bravo, c'est super beau

mais faut être joyeux bon sang !

Cheveux au vent,
à n'importe quel temps
je ne cesse de rêver
je ne cesse de m'amuser.
Chaque seconde de ma vie
est une étincelle qui brille
sans jamais être ternie
Brille jusqu'au bout de la nuit.
Chacun de mes pas révèle mon assurance
chaque inspiration est une bouffée de vaillance.
Je serais libre tout le temps
marchant le long des champs.
La musique guide ma vie
sans jamais cesser d'être écouter.
Ma vie n'est pas infinie
mais je saurais en profiter.
Chacun de mes pas montre ma joie de vivre
chacune de mes paroles exprime ma volonté d'exister
chaque partie de mon âme est limpide
et chaque souffle est une brise de liberté.

Conversation Nocturne


Hier, je n'ai pas vu le Soleil se coucher, mais j'ai vu le ciel se couvrir d'étoiles comme la pluie, légère et cristalline, recouvre d'une scintillante lumière la surface de la Terre.
J'ai vu, là-haut dans l'ombre infinie, mourir un dernier croissant lunaire annonciateur d'une prochaine nuit bien sombre.
Je n'ai pas vu la nuit passer, mais j'ai vu l'air environnant reprendre des couleurs, pâles et timides.
J'ai vu le feu courir sur le sol pour lui redonner vie. Je l'ai vu rendre à l'eau son éclat que les étoiles, soufflées une à une, lui avaient volées un peu plus tôt.
J'ai vu tes prunelles de chat, teintées de cette même lueur colorée hésitante à l'aube d'un nouveau jour, insaisissables coloris lumineux qui témoignent de la marche forcée du temps.

-Regardes toi, à te dépenser en travaux inutiles.
Tu es là, automate insipide et transparent, qui se plie à la volonté de son éducation.
Tu ne vivras réellement que lorsque tu seras vielle et courbée, et lorsqu’enfin tu feras de ton existence ce que la vie attend de tout être vivant, moi, je ne serai plus.
Mais à présent tu pleures...

Je ne pleure pas, c’est seulement le soleil qui m'ébloui.

-Alors d’où vient cette mélancolie que je sens émaner de toi, comme une bruine froide et pénétrante qui assombrie les fleurs les plus radieuses ?

Je ne pleure pas.
Ce ne sont que des souvenirs salés d’océans, d’eaux profondes et muettes, qui s’écoulent de moi, de même que le ciel déverse ses larmes sur nous, ici-bas.
Mais bientôt, mes souvenirs se tariront, pareillement aux nuages et à la mer. Alors, je pleurerai. Je pleurerai de t'avoir oublié.



C'est un petit poème en prose que m'avaient inspirées les prunelles de mon chat et les premières lueurs de l'aube, il y a quelques temps. Je pense qu'il n'est pas très facile à saisir de prime abord, mais il y a bien une signification derrière tout ça ^^
Je dois dire aussi que je l'ai écris d'une traite et dans un état de fatigue avancé, et que je n'ai remanié que quelques termes pour le poster, car il me semble que changer trop de choses serait comme briser ce moment privilégié que j'ai vécu avec mon chat et la nature. Bien entendu, la seconde personne qui parle n'est pas mon chat, mais c'est ce que son regard et son existence propre, en tant qu'être vivant, mon évoqués.
Pour le reste, c'est à vous de voir comment vous le ressentez =)

Even : Oui pareil, c'est comme une évidence, c'est elle et personne d'autre. Il y en a qui aiment les Scorpius/Rose, mais je ne les ai jamais vu ensemble... Merci ♥ Oui je sais, j'vous ai prévenu hein, mais j'arrive pas à faire des poèmes joyeux >< J'adore le tien aussi, il est mélancolique !

Jill : Oui t'as raison >< j'aime bien aussi ton petit poème :3

Alétheïa : Magnifique... Tu m'as achevée x)...

Oh les poètes ! C'est merveilleux !!
J'adore ce que vous écrivez !!!
Même si j'ai eu les larmes aux yeux en lisant ceux de Scorpius et Éven...

Certains sont tristes, d'autres gais, mais tous reflètent une partie de votre personnalité...
C'est magique...


Ps : Alé, tu as eu raison de ne pas trop le modifier. Le ton de ton poème en est plus naturel, et j'ai réellement la sensation de te voir contempler ton chat...
Le fait que ton poème soit presque un premier jet permet au lacteur de mieux s'imprégner de ton style, comme si tu avais, en écrivant, arrêté le temps pour partager ce moment si privilégié avec nous... C'est génial !

Merci beaucoup, Câline et Piupius :p
Je n'écris pas beaucoup de poèmes, mais quand je le fait c'est que j'ai vraiment l'inspiration sur le moment, donc c'est pour ça que les retravailler me semble presque injuste par rapport au souvenir vécu ^^

Alé : Et bien tu as fait le bon choix, le résultat est très émouvant !

Seule tous les jours
Sans voir ton retour
Marcher tout droit
est impossible pour moi.
Je ne fais que rêver
je ne fais que briller,
De quels droits oses-tu me juger ?
toi qui ne fait que râler.

Va au loin, en enfer
Là où je ne te croiserai jamais
Du moins je l'espère
Toi et tes clichés.

Tous ses mensonges qui tu as prononcé
Toutes ses promesses que tu as brisé
Tu t'es changé en un monstre sans coeur
et cette chanson me prouve ma rancoeur !

Va au diable, en enfer
J'en fais la prière
Laisse-moi respirer
Au lieu de m'étouffer
Toi qui m'a promis une belle vie
Regarde comme tu m'as meurtrie !

Je n'aurais jamais dû t’accueillir dans ma vie
Toute ma vie, tu me la pourrie.
Jamais je n'aurais dû rire avec toi
Toi qui n'as fait que me détruire, tu vois ?

Va au fond de l'enfer
Soit maudit à jamais
Toi qui m'as qui m'as déclencher la guerre
qui existe entre toi et moi, mais ça tu connais

Fait toi oublié au fond des enfers
Toi qui m'as mise en colère
Va au diable et laisse-moi exister
Va au diable et laisse-moi me libérer
Laisse-moi Connaître la vie
Tant que je suis encore ici.

Oh! c'est triste Jilly! mais c'est tellement beau!

Beaucoup moins heureux que ton poème, mais très joli quand même, ma protectrice

Ils sont magnifiques vos poèmes