Bien le bonjour à tous et à toutes, je suis ravie de vous proposer le premier chapitre de ma première fiction !!!
Chapitre pas forcément marrant, mais ça ne sera pas toujours comme ça rassurez-vous !!!
Bonne lecture
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Chapitre un : Changement
La pièce était sombre, seulement éclairée par quelques bougies posées ça et là. Voldemort trônait au milieu du salon entouré par ses deux plus fidèles mangemorts, il fixait froidement une missive posée sur le bureau face à lui. Nagini reposait à ses pieds.
A cet instant le pouvoir maléfique du seigneur des ténèbres était presque palpable, faisant frissonner d’appréhension Severus.
Même s’il ne distinguait pas distinctement le visage de son maître, il savait que celui-ci était furieux, et que surement, quelqu'un allait en payer le prix.
Plusieurs minutes passèrent dans cette atmosphère lourde et terrifiante. Les deux mangemorts retenaient leur souffle, se demandant quand le seigneur des ténèbres allait s’arracher à la contemplation de la lettre.
Voldemort releva enfin la tête et regarda ses hommes, le visage déformé par la fureur. Il les regarda tous deux, ses yeux rouge sang brillèrent d’une lueur malsaine, les pétrifiant sur place. Il ouvrit la bouche, au lieu des cris attendus par Severus il s’exprima d’une voix claire et posée. Mauvais signe pensa le mangemort.
- Mes chers amis..vous devez vous demander pourquoi je vous ais réuni ainsi tous les deux, susurra t-il, eh bien c’est très simple. Son visage se crispa de colère. Vous n’êtes pas sans savoir que je cherche activement une jeune fille qui aurait échappé à votre surveillance durant mon… absence si je puis dire.
- Oui maître nous le savons.., murmura Lucius Malfoy, mais..
- Pas de mais Lucius, hurla le seigneur des ténèbres. Cela va faire deux longues années que j’entends vos excuses et rien ne bouge !la vois- tu à mes côtés Lucius, demanda froidement voldemort.
- Non maître, murmura le mangemort, si doucement que même serverus agenouillé à ses côté n’entendis qu’avec peine sa réponse.
- Endoliris !cria Voldemort en pointant sa baguette sur Lucius. Celui-ci essaya de retenir ses cris de douleurs, mais un léger gémissement lui échappa.
L’atmosphère lourde régnant dans cette pièce depuis le début de l’entretien s’intensifia d’un cran, la colère du seigneur des ténèbres semblait être à son comble.
Il fixait tour à tour les deux hommes agenouillés devant lui, fit tournoyer sa baguette entre ses longs doigts fins, essayant visiblement de ne pas faire éclater sa fureur.
Severus lança un discret regard vers son ami, celui ci était plus pâle qu’à l’accoutumé, de gros cernes marquaient son visage si parfait d’habitude. La peur et la douleur se lisait visiblement dans ses yeux. Lucius passa rapidement sa main sur son front enlevant les gouttes de sueurs qui y perlaient.
Voldemort vrilla son regard sur Severus, celui-ci bloqua son esprit du mieux qu’il pu. A mon tour pensa t-il.
-Severus, ton ami étant un incapable cracha t’il je te confie sa mission, ne me déçois pas surtout, ma patience a atteint ses limites je te donne jusqu'à Septembre. Si passé ce délai elle n’est pas à mes côtés…
Le seigneur des ténèbres n’avait pas besoin qu’il finisse sa phrase, Severus avait très bien compris par lui même.
- Bien Maître, vous pouvez me faire confiance Maître, lui répondit-il.
- A présent laisse-moi seul avec ce cher Lucius, nous avons à parler lui et moi.
Severus sortit de la salle, à peine eut il fermé la porte que les cris de douleur de Lucius résonnèrent dans tous le manoir. Il allait passer un sale quart d’heure pensa t-il, au moins ce n’est pas moi. Sans plus se poser de question il sortit de la demeure et transplana.
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La lune était haute dans le ciel, elle brillait de milles feux. La maison Turner se dessinait distinctement lors de cette nuit de pleine lune. Petit chalet secret perdu au milieu des dunes. La bâtisse donnait sur une petite crique. Le vent soufflait légèrement donnant une impression de fraicheur agréable lors de ce mois de juillet. Paysage paradisiaque qui allait pourtant être le lieu de tellement de cruauté.
La chambre était plongée dans la pénombre, les rideaux laissant passer une très légère clarté. Il était approximativement deux heures du matin. La pièce était relativement bien rangée, dans un coin près de la baie vitrée se trouvait un chevalet sur lequel reposait une peinture. Quelques livres reposaient ça et là dans la pièce. Une jeune fille d’environ dix-sept ans dormait profondément dans son grand lit baldaquin, à ses pieds se trouvait un petit chat. Rien ne semblait pouvoir troubler le sommeil des ces deux êtres et pourtant…
La porte s’ouvrit rapidement laissant place à une femme d’âge avancé, une chandelle à la main, le visage grave elle entreprit le pénible travail de réveiller sa maîtresse.
- Miss Turner, chuchota elle, en secouant doucement le corps de la demoiselle. Miss Turner, répéta-t-elle plus fort. Le seul effet qu’il y eu, est le réveil du petit chat qui regarda méchamment cette « vieille folle » venant troubler son sommeil, il s’étira et s’empressa de quitter cet endroit beaucoup trop bruyant sous le regard médusé de la vieille dame.
Elle le regarda quitter la pièce, reprit ses esprits et réessaya une troisième fois de réveiller la demoiselle
- Miss s’il vous plait réveillez vous, dit elle.
Enfin la jeune fille paru l’entendre, son visage porcelaine auparavant si détendu se plissa en petite moue, son nez fin se retroussa, elle ouvrit doucement ses yeux en étirant ses bras au dessus de sa tête. Le regard attendrie la nourrice la regarda se réveiller. Enfin l’adolescente s’assis sur son lit, ses longs cheveux bouclés retombant délicatement sur ses épaules, encadrant son visage si délicat. Elle tourna la tête vers son réveil.
- Maria, il est deux heures du matin, se plaignit elle.
- Je sais bien Miss Allya, mais deux messieurs vous demande, ils sont dans le salon.
Allya regarda Maria, elle sembla se réveiller d’un coup, ses muscles se tendirent imperceptiblement. Le regard inquiet elle demanda.
- Qui est ce Maria ?
- Il y a Severus, mais l’autre je ne le connais pas ! Tenez mettez votre peignoir, cela à l’air urgent ! Elle tendit à sa maîtresse un long peignoir de soie bleu roi.
Allya sortit de son lit délicatement, le visage sombre. Elle enfila sa robe de chambre et partit en direction du salon d’un pas gracile.
Si Severus est là à cette heure c’est qu’il y a un souci…Un instant le jeune fille s’arrêta abasourdie, m’aurait il retrouvé ???…non ce n’est pas possible. Elle se tourna vers sa nourrice, la regarda gravement. Maria prit peur, les seules fois ou sa jeune maîtresse avait ce visage c’est lorsqu’on parlait du seigneur des ténèbres.
- Maria, commença Allya de sa voix douce, je veux que tu fasses nos valises maintenant, je les veux pour dans trente minutes.
- Oui Madame, bégaya Maria.
- Bien merci Maria. Vas y maintenant et attend moi dans ma chambre.
Allya attendit que sa nourrice disparu derrière la porte de sa chambre avant de s’avancer vers l’escalier. Arrivée près de la porte donnant sur le salon, elle s’arrêta, souffla légèrement, prit un air déterminé et entra.
La porte s’ouvrit délicatement, Severus qui regardait l’âtre de la cheminée se retourna rapidement et regarda la jeune fille rentrer d’un air tendre. Elle avait l’air sure d’elle mais il savait que ce n’était qu’une façade, son petit nez était légèrement retroussé, signe d’inquiétude chez elle, quasiment invisible pour les personnes ne la connaissant pas. Le professeur de potion jeta alors un coup d’œil à son acolyte.
- Black, commença t-il d’une voix sarcastique, tu à l’air encore plus con que d’habitude, ferme ta bouche ! s’exclama t-il.
En effet Sirius Black avait la bouche grande ouverte, et regardait Allya d’un air abasourdi.
L’adolescente une fois entrée dans la pièce regarda un par un les deux hommes
Severus a l’air inquiet, mauvais point. Black ? se questionna t’elle, Sirius Black ?si c’est le cas, deuxième mauvais point...Et merde jura-t-elle doucement.
Les deux hommes se tenaient devant elle, tendus, aux aguets. Allya plongea ses yeux bleus nuits dans ceux de son presqu’oncle.
- Severus, que se passe t-il, explique moi ! Tout en prononçant ces mots, elle se déplaça jusqu’à un sofa ou elle s’assit de façon délicate presque aérienne.
Comme sa mère pensa Sirius. Allya déplissa les pans de sa robe de chambre ne lâchant pas du regard les yeux de Severus y recherchant une quelconque réponse, autre que ce qu’elle redoutait.
Severus et sirius se regardèrent cherchant à savoir qui devait parler.
- Ally.., commença l’espion, je suis désolé mais il va falloir que tu viennes avec nous.
- Pourquoi, il ne peut pas nous trouver normalement.
- Je sais mais je vais être obligé de lui donner une information sinon... Severus ne finit pas sa phrase.
Les yeux de sa protégée ne relevaient rien de son état, mais ce n’était encore une fois que pure façade.
-Ally reprit il doucement….
- Bien, répondit elle en se levant prestement, elle les regarda tous deux, ses yeux s’attardant sur Sirius qui depuis le début se sentait un peu de trop dans cette pièce. Gêné il allait se présenter mais Allya le devança.
Une moue narquoise au visage elle l’interrompit dans son élan.
-Le très célèbre maraudeur serait-il troublé de se retrouver face à moi ?
Sirius essaya de reprendre contenance. La regarda, le visage attendrit.
-La digne fille de ta mère. Répondit-il doucement.
Entendant ces mots Severus se tendit encore plus et ne put réprimer une grimace.
Allya fusilla le maraudeur, ses yeux s’assombrissant.
-Je ne crois pas non ! Sur ces mots froids et implacables elle commença à se diriger vers la sortie, la main sur la poignée elle marqua un temps d’arrêt.
- Laissez-moi juste le temps de m’habiller et de faire ce que j’ai à faire….Severus il faudra que tu reviennes juste après et que…
- Je sais. Dit-il le visage sombre. Mais tu n’es pas obligé…
- On en a déjà parlé Sev ! La jeune fille sortit, laissant les deux hommes.
Severus se retourna et fixa Sirius, furax d’être ainsi dévisagé lui rendit son regard.
- Quoi, s’exclama-t-il.
- Ton tact légendaire a encore frappé on dirait, tu ne pouvais pas juste te la fermer Black ?
- Je t’enmerde Rogue et sache que c’était un compliment !
- Pas pour elle, et arrête de faire comme ton crétin de filleul !
-c’est à dire
-Faire comme-ci tu savais tout, les gens changent Black surtout après ce qu’a vécu Mya, elle n’était plus la même. Alors à l’avenir ne parle pas d’elle devant Allya.
Le visage de Sirius s’assombrit, il baissa les épaules, son regard se voila.
-Je…je suis désolé…
- Ce n’est pas à moi qu’il faut dire ça.
A l’étage, Allya avait fini de prendre sa douche, Maria avait déposé sa robe préférée sur la commode. La jeune fille sourit attendrie. Elle enfila sa robe rouge, mis un petit gilet blanc, ses ballerine assortie. Maria entra. La jeune fille la prit par la main et doucement la mena à son lit ou elles s’assirent. Toutes deux avaient le visage grave. Allya pris sa nourrice dans ses bras et la serra contre son cœur. Maria savait ce que s’apprêtait à faire la jeune adolescente, elles en avaient toutes les deux parlé mais c‘était beaucoup plus dur maintenant. Elle répondit à la caresse de sa protégée puis se défit de son étreinte, la regarda droit dans les yeux.
-Allez-y maintenant miss, sachez que toutes ces années passées à vos côtés ont été merveilleuses. Prenez soin de vous. Sa voix se brisa.
Il faisait trop sombre pour les voir mais Allya devina les larmes qui coulaient le long des joues de sa nourrice, elle-même avait du mal à se retenir. La mort dans l’âme elle saisit doucement sa baguette, elle avait l’impression que son cœur se déchirait en deux. Je suis tellement désolée Maria pensa-t-elle. Elle murmura le sortilège tout en donnant un dernier baiser sur le front de sa presque mère, qui, instantanément tomba endormie dans ses bras.
Allya l’installa confortablement dans le lit, se leva, embrassa d’un dernier regard sa chambre et sortit, une larme unique dévalant le long de sa joue.
Avant de rejoindre les deux hommes elle s’appuya contre le mur derrière elle, avec lassitude elle essaya sa joue, et fixa la photo face à elle. C’était elle et sa nourrice dans le parc un soir d’été, Severus avait pris la photo, elle devait avoir Cinq ans à l’époque. La tristesse failli la submerger mais elle se reprit, elle secoua la tête afin de remettre ses idées en place.
Tu ne peux pas te permettre de pleurer maintenant, plus tard pensa-t-elle. Severus t’attend en bas. Elle descendit l’escalier prête à quitter cette maison qui avait été la sienne pendant seize ans. Prête à participer à cette guerre qui faisait rage dehors.
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Soniette : Alors vous allez me dire pourquoi un nouvel espoir ?? c’est vrai c’est du déjà vu pour certains !!Sachez que tout est relié !!!!! à vous de deviner !!!!!!! mouahahah
Mini Soniette : Et un instant, tu pourrais aider non ???? je vous jure, une vraie sadique.
Soniette : dit-elle alors qu’elle pointe un pistolet sur ma tempe… Bon …ok…Pour ceux qui ne voient pas, si je vous dis star wars ???